Des visages
Photographies réalisées à partir des archives conservées par la Commune, et par des habitants de Crolles (38)
Pour moi les évènements de la Grande Guerre s'éloignaient inexorablement dans le temps de l'Histoire. Me trouvant un jour face à un portrait de soldat dont le regard, en voie d'effacement, semblait s'accrocher au mien, j'éprouvai l' émotion d'une rencontre avec une personne. J'ai voulu connaître le destin de ces hommes et restituer cette proximité découverte.
M'ouvrant ses archives et me mettant en relation avec des particuliers ayant conservé des documents, la Commune de Crolles m'a offert l'occasion de réaliser ce projet photographique: si loin, si proches
Ce titre évoque le lien à la fois fragile, et résistant, entre les soldats et leurs proches.
(distance, pensée, correspondance, fil tendu, point de rupture ,blessure, basculement, déchirure, regret, espoir, vanité, fidélité ...)
Il rend également compte des croisements entre le travail de l'archiviste et celui du plasticien.
(respect du sujet, liberté de la création)
Ce travail est décliné en trois volets:
Intervalles
Entrée sensible dans l'Histoire à travers un recueil d'histoires. Fragments , recadrages, morceaux de cartes postales et de photos, sont rapprochés en diptyques. C'est l'écart de ce qu'ils donnent à voir qui en suggère le sens.
Huit diptyques, construits à partir de collections privées.
Louis Volland et Marguerite Simillion, une rencontre
Marguerite était une jeune fille vivant à Crolles. Son père, agriculteur, fut tué au front au début du conflit. Sa mère décéda quelques temps après.
Louis, sur le front d'Orient, fut rapatrié pour paludisme, et hospitalisé à l'hôpital temporaire de Crolles. En convalescence, il aida Marguerite à la ferme. Ils se marièrent à la fin de la guerre.
Triptyque (Archives communales et archives particulières d'un descendant de Louis)
Des visages
Brouillés par la surimpression de la carte du lieu de leur décés., sauf pour ceux qui sont revenus mourir à Crolles.
Quinze portraits à partir d'un tableau des archives communales
Christiane Sintès
septembre 2014
Pour moi les évènements de la Grande Guerre s'éloignaient inexorablement dans le temps de l'Histoire. Me trouvant un jour face à un portrait de soldat dont le regard, en voie d'effacement, semblait s'accrocher au mien, j'éprouvai l' émotion d'une rencontre avec une personne. J'ai voulu connaître le destin de ces hommes et restituer cette proximité découverte.
M'ouvrant ses archives et me mettant en relation avec des particuliers ayant conservé des documents, la Commune de Crolles m'a offert l'occasion de réaliser ce projet photographique: si loin, si proches
Ce titre évoque le lien à la fois fragile, et résistant, entre les soldats et leurs proches.
(distance, pensée, correspondance, fil tendu, point de rupture ,blessure, basculement, déchirure, regret, espoir, vanité, fidélité ...)
Il rend également compte des croisements entre le travail de l'archiviste et celui du plasticien.
(respect du sujet, liberté de la création)
Ce travail est décliné en trois volets:
Intervalles
Entrée sensible dans l'Histoire à travers un recueil d'histoires. Fragments , recadrages, morceaux de cartes postales et de photos, sont rapprochés en diptyques. C'est l'écart de ce qu'ils donnent à voir qui en suggère le sens.
Huit diptyques, construits à partir de collections privées.
Louis Volland et Marguerite Simillion, une rencontre
Marguerite était une jeune fille vivant à Crolles. Son père, agriculteur, fut tué au front au début du conflit. Sa mère décéda quelques temps après.
Louis, sur le front d'Orient, fut rapatrié pour paludisme, et hospitalisé à l'hôpital temporaire de Crolles. En convalescence, il aida Marguerite à la ferme. Ils se marièrent à la fin de la guerre.
Triptyque (Archives communales et archives particulières d'un descendant de Louis)
Des visages
Brouillés par la surimpression de la carte du lieu de leur décés., sauf pour ceux qui sont revenus mourir à Crolles.
Quinze portraits à partir d'un tableau des archives communales
Christiane Sintès
septembre 2014
